Merci pour votre soutien
Sans publicité ni soutien de grandes entreprises, avec très peu de subventions publiques, l’Observatoire des inégalités a besoin du soutien de donateurs particuliers. Sans votre aide, notre association n’existerait pas. Merci à vous.
Publié le 9 janvier 2015
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Notre campagne hivernale d’appel aux dons a rencontré un succès exceptionnel. Un grand merci pour vos encouragements et nombreux témoignages de solidarité. Sans vos dons, l’Observatoire des inégalités n’existerait pas. Presque la moitié de nos recettes provient désormais de votre appui. Bien sûr, notre équilibre demeure fragile, mais nous pouvons désormais envisager l’année 2015 plus sereinement.
Notre association, dont le budget est modeste, reçoit très peu de subventions publiques. Parce que nous tenons à garder une parole totalement libre, nous refusons toute publicité et tout « partenariat » avec des grandes entreprises. Nous menons notre travail depuis plus de dix ans aussi grâce à des partenaires comme le magazine Alternatives Economiques, la Fondation Abbé Pierre, la région Centre ou le Compas, qui estiment que notre action a du sens. Mais surtout parce que des citoyens comme vous contribuent à la construction d’un outil de qualité, mis à la disposition de tous. Le combat contre les inégalités ne peut se contenter de rhétorique ou de petites phrases simplistes qui occupent l’espace médiatique. Notre pays mérite une information accessible, exigeante et nuancée.
L’année 2015 est malheureusement mal engagée. Le choix politique a été fait d’utiliser des moyens considérables (47 milliards d’euros par an) pour réduire les impôts des ménages et surtout les cotisations sociales des entreprises, plutôt que de répondre à des besoins sociaux urgents (logement, santé, éducation, etc.), ce qui aurait pourtant permis de réduire nettement les inégalités. Les discours qui pointent font des plus faibles des assistés ou des profiteurs de notre système social et plus largement les responsables de nos difficultés. Ces discours sont désormais très largement relayés, installés dans le paysage. En même temps, les couches les plus favorisées revendiquent toujours moins d’impôts, une école taillée sur mesure et plus de flexibilité… pour les autres.
Cela ne signifie pas qu’il faille baisser les bras devant une sorte de mécanique des écarts entre milieux sociaux, de victoire du fort sur le faible. Dans bien des moments difficiles de son histoire, la société française a montré qu’elle était capable de rebondir. Contrairement à un discours entendu, la France n’est en rien moins solidaire : c’est la parole publique qui célèbre le chacun pour soi et, au fond, les inégalités. C’est cela qu’il nous reste à faire fléchir ensemble. La marche vers une société plus juste au quotidien, qu’il s’agisse de catégorie sociale, de couleur de peau, d’âge ou de sexe par exemple, dépend de la mobilisation de chacun d’entre nous.
Encore merci à vous.
L’équipe de l’Observatoire des inégalités
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