L’élection présidentielle est l’occasion d’établir une feuille de route pour l’avenir. Les inégalités figurent en tête des priorités des Français. Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités, présente les dix principaux dossiers qui sont sur la table du nouveau chef de l’État.
La France, comme la plupart des pays riches, va devoir augmenter fortement les impôts. Pas uniquement sur les « super-riches », contrairement à une idée en vogue. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
La mesure de la pauvreté en France et en Europe ne dépend pas seulement de considérations monétaires mais aussi d’indicateurs liés aux conditions de vie et à l’emploi. Une analyse de Denis Clerc, fondateur du magazine Alternatives Economiques.
Le salaire des délégués syndicaux est inférieur de 10 % à celui des autres employés à travail égal.
L’exclusion bancaire toucherait environ 5 millions de personnes. Ce phénomène se conjugue le plus souvent avec l’exclusion sociale. Entretien avec Alain Bernard, responsable du département Emploi - Economie solidaire du Secours catholique.
L’Observatoire des inégalités lance un nouvel outil pour se situer dans la hiérarchie des patrimoines en France. La moitié des Français possède un patrimoine inférieur à 87 000 euros, selon les données 2010. Et vous ?
Mieux comprendre la société française est indispensable, mais les éléments manquent. Pour tenter d’y voir plus clair, la société Compas, partenaire de longue date de l’Observatoire des inégalités, ouvre un Centre d’observation de la société.
Huit millions de pauvres, est-ce vraiment exagéré ? Jean Gadrey, professeur émérite à l’Université de Lille I, réagit à l’article publié par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Pour lui, ce chiffre correspond à une conception largement répandue de la pauvreté.
Les inégalités de revenus sont encore bien méconnues dans notre pays, comme le montre Denis Clerc, fondateur du magazine Alternatives Economiques, à travers deux exemples : le plan de rigueur, et les inégalités de salaire.
La baisse des taux de l’impôt sur la fortune (ISF) réduit par quatre l’impôt des plus fortunés pour un coût total de 1,8 milliard d’euros, l’équivalent du financement de 70 000 emplois dans les services publics. Une analyse de Noam Leandri de l’Observatoire des inégalités.