Et si les privilégiés en France ne se limitaient pas à une minuscule frange de 1 % ? Dans son nouvel ouvrage, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, dénonce l’hypocrisie d’une classe aisée bien plus vaste, qui vit confortablement et profite des inégalités scolaires. Voici l’introduction de l’ouvrage Encore plus !, paru le 4 mars dernier aux éditions Plon.
Les enfants de cadres supérieurs représentent au moins la moitié des élèves des grandes écoles et parfois jusqu’à 70 % (ENA et Polytechnique), alors qu’ils constituent à peine un quart de l’ensemble des jeunes de leur âge.
Trois femmes sont présidentes d’un conseil régional, douze sont maires d’une ville de plus de 100 000 habitants. Malgré la parité imposée par la loi, la direction des assemblées locales reste encore peu accessible aux femmes.
Les plus aisés et les plus diplômés fument de moins en moins depuis 20 ans. Mais le taux de fumeurs quotidiens ne baisse pas chez les plus modestes, les chômeurs et les non-diplômés. Les écarts entre catégories sociales se sont creusés.
Louer les « qualités relationnelles féminines spécifiques » continue d’enfermer les femmes dans des stéréotypes. La parité à la tête des entreprises n’est pas une question de « diversité », mais d’égalité. Le point de vue de Christophe Aulnette, chef d’entreprise, extrait du journal Le Monde.
À l’occasion de la publication de son ouvrage Encore plus !, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, revient sur le malaise nourri par le décalage entre les discours et les actes des plus privilégiés. Extrait du quotidien 20 Minutes.
L’Observatoire des inégalités a besoin de vous pour éditer en juin prochain son Rapport sur les inégalités. Objectif : dresser un état des lieux complet dans une période de crise, et alerter l’opinion. Nous comptons sur vous. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités
La cérémonie de remise des prix de notre concours « Jeunesse pour l’égalité », à destination des 11-25 ans, aura lieu en ligne le 24 mars. Ouverte au public, elle récompensera les lauréats de la 8e édition sur le thème : « Quand on veut, on peut ? ».
Un couple peut transmettre 400 000 euros à ses deux enfants sans impôts sur la succession. Et même plus d’un million d’euros s’il recourt aux généreuses niches fiscales. L’impôt sur l’héritage n’entrave en rien la transmission des grandes fortunes. Une analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin.
Mener une politique d’égalité salariale entre femmes et hommes passe par la revalorisation des bas salaires. Il faut augmenter le smic. Une proposition de Rachel Silvera, économiste, extraite du magazine Alternatives Économiques.