Les inégalités de patrimoine se sont nettement réduites au XXe siècle. Mais elles se sont stabilisées dans les années 1980 et ont recommencé à augmenter depuis le milieu des années 1990.
Plus on est riche, plus on est satisfait dans la vie. Jusqu’à un certain seuil de revenus. Au-delà, gagner plus n’apporte pas de satisfaction supplémentaire, selon l’Insee. 2 100 euros par mois serait-il le seuil du bonheur ? Une analyse de Louis Maurin.
Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault (LVMH), première fortune de France, vaut 158 milliards d’euros. Une fortune équivalente à la valeur de l’ensemble des logements de Lyon ou de Marseille.
Les 10 % les plus aisés reçoivent un tiers de l’ensemble des revenus avant impôts. Le 1 % le plus riche en touche 10 %. Des parts qui ont augmenté depuis le début des années 1980.
Les réformes de la fiscalité et de la protection sociale du quinquennat qui s’achève ont modifié le paysage des inégalités de revenus. Principalement en faveur des plus riches et au détriment de ceux qui ne sont pas en emploi. Une analyse d’Anne Brunner de l’Observatoire des inégalités.
Un couple peut transmettre 400 000 euros à ses deux enfants sans impôts sur la succession. Et même plus d’un million d’euros s’il recourt aux généreuses niches fiscales. L’impôt sur l’héritage n’entrave en rien la transmission des grandes fortunes. Une analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin.
Depuis 20 ans, l’Allemagne fixe le seuil de richesse au double du niveau de vie médian et étudie l’évolution du nombre de riches. Un exemple qui vient étayer la proposition de l’Observatoire des inégalités de fixer ce seuil au même niveau. Par Anne Brunner, directrice d’études à l’Observatoire des inégalités.
143 000 foyers paient l’impôt sur la fortune immobilière parce qu’ils possèdent plus d’1,3 million de biens immobiliers. Qui sont-ils et que sait-on d’eux ?
Le nombre de grandes fortunes imposables a été drastiquement réduit par les réformes de 2011 et de 2017. Mais durant les périodes où les règles fiscales étaient stables, le nombre de foyers qui déclarent des grandes fortunes n’a cessé d’augmenter.
L’impôt sur les successions est inefficace et injuste. Pour réduire les inégalités, il faut mettre en place un abattement unique de 300 000 euros par héritier et élever les taux sur les transmissions les plus élevées. Les propositions de l’économiste Nicolas Frémeaux.