14 % des immigrés sont au chômage. Un taux de chômage presque deux fois plus élevé que celui des personnes nées dans l’Hexagone.
28 % des salariés travaillent le dimanche et 15 % la nuit. Près d’un sur cinq ne connaît pas ses horaires de travail un mois à l’avance. Les moins qualifiés sont massivement contraints de travailler en décalé et voient leur emploi du temps contrôlé dans les détails.
16 % des personnes reconnues handicapées étaient au chômage en 2019, deux fois plus que la moyenne nationale. Les deux tiers des handicapés qui travaillent sont employés et ouvriers, contre à peine la moitié de la population en emploi.
Travail à la chaîne, tâches répétitives, contrôle hiérarchique permanent : ces contraintes sur le rythme de travail s’exercent de façon très inégale selon les catégories socioprofessionnelles. Ouvriers et employés ont peu d’autonomie dans le travail.
Près des deux tiers des personnes handicapées qui travaillent sont ouvrières ou employées, alors que ces catégories socioprofessionnelles ne représentent que la moitié de la population active.
L’environnement de travail des ouvriers n’a rien à voir avec celui des personnes qui travaillent dans les bureaux. Produits dangereux, fumées, poussières ou bruit : l’exposition aux nuisances est sans comparaison entre les milieux socioprofessionnels et les secteurs d’activité.
Un tiers des salariés sont soumis à une contrainte physique. Un peu plus déclarent porter ou déplacer des charges lourdes au travail. Le travail physiquement pénible touche surtout les ouvriers, qui en subissent les conséquences sur leur santé.
Les statistiques sur les inégalités subies par les personnes handicapées sont rares. Elles montrent une situation qui leur est très défavorable, que ce soit en termes de niveau de vie, d’éducation, d’emploi ou de participation à la vie sociale. Le tour de la question par Gérard Bouvier, de l’Insee. Extrait du webzine variances.eu.
Les plus âgés sont les plus touchés par le chômage de longue durée. Parmi les personnes au chômage depuis plus d’un an, 90 % sont ouvriers ou employés. 83 % sont peu diplômés et titulaires, au mieux, du baccalauréat. Extrait du Centre d’observation de la société.
Le plafond de verre reste une réalité en France : moins d’une entreprise sur trois est dirigée par une femme. Et seulement une sur cinq parmi les entreprises de plus de 50 salariés.