Analyse

BD, DVD, livres pour enfants : la portion congrue des héroïnes

Les filles et les garçons ne sont pas représentés à part égale dans la littérature et dans les films pour les enfants. Un tour d’horizon parmi les héros et héroïnes permet de mieux comprendre comment les stéréotypes se construisent. Par Nina Schmidt de l’Observatoire des inégalités.

Publié le 29 mai 2013

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Femmes et hommes

Les filles constituent 38 % des héros individuels des livres pour enfants, 10 % de ceux des BD et 24 % de ceux des DVD jeunesse. Un simple passage en revue des « héros » présenté par un site de vente en ligne de produits culturels est une méthode artisanale, mais édifiante (voir l’encadré « notre méthode »). Bien moins souvent représentées, les filles le sont aussi davantage dans des postures moins avantageuses que les héros masculins.

Sans doute, les jeunes filles ne s’identifient pas uniquement aux personnes de leur sexe dans ces trois univers limités et les héroïnes féminines non stéréotypées existent. Mais la situation globale d’infériorité influence la conception que les jeunes filles et garçons se font de leur rôle dans la société [1].

Dans la littérature et les albums jeunesse (0-12 ans)

Sur 93 [2] personnages principaux de livres pour enfants recensés, on dénombre 49 héros individuels masculins et 30 héroïnes, sept couples et sept héros collectifs [3]. Sur les 79 héros individuels, 38 % sont des héroïnes. L’égalité n’est pas encore atteinte, mais le déséquilibre n’est pas aussi important qu’attendu. En tous cas, il est moindre que pour les héros des DVD et des BD.

La plus importante proportion d’héroïnes (au nombre de 18, soit 23 %), parmi lesquelles Charlotte aux fraises, Olivia ou Juliette... est incarnée par de petites filles (ou petites ourse, canne, chatte…) qui font l’apprentissage de la vie exactement comme les héros masculins tels que Petit ours brun ou T’choupi. On ne trouve nulle différence flagrante de comportements ou d’activités entre petites filles et petits garçons dans ces ouvrages. Franklin est aussi peureux, voire davantage, que Martine ou Caroline, qui sont loin d’être réduites à jouer à la maman et à faire la cuisine. La première (créée en 1954) fait aussi de la voile, prend l’avion, le bateau et la montgolfière. Quant à Caroline (qui date de 1953), elle va au stade et sur la lune, part en randonnée et découvre un ranch…

Dans cette catégorie, certains rôles et attitudes demeurent très sexués, comme dans certains épisodes de Martine  : Petit rat de l’opéra, Ballerine, Petite maman, fait la cuisine…, ou encore comme dans Lilicat, petite chatte définie par plusieurs traits de caractère spécifiques : Lilicat est coquine, Lilicat est peureuse, coquette, gourmande, curieuse… De même, les deux séries Danse ! et Ballerine semblent réservées aux filles avec en couverture des photos de ballerines très coquettes, tandis que Les anges du stade, et Fooot ! s’adressent davantage aux garçons avec des illustrations de footballeurs en pleine action. Les attributs vestimentaires des unes et des autres sont très différenciés sexuellement : aux garçons, les pantalons et aux filles les jupes et le rose…. Si une répartition stéréotypée fille-garçon ne semble pas s’imposer dans tous les récits, certaines apparences ne sont pas trompeuses : les représentations illustrées portent parfois en elles plus de stéréotypes que les histoires elles-mêmes.

Le site de vente en ligne nous propose ensuite quatre aventurières : Fantomette, L’espionne, Marion Duval qui mène des enquêtes policières, et Zapnoonoo (une nounou punk avec des pouvoirs magiques). Parmi elles, deux sont tout de même rattachées à l’univers domestique : la nounou et l’espionne qui, selon le descriptif du tome 2, « trouve plein d’énigmes à élucider dans la vie quotidienne... ». Il reste ensuite quatre sorcières : Amanda Crapota, La sorcière Camomille, Sabrina l’apprentie sorcière, Peggy Sue et quatre filles « dégourdies » : en particulier Mafalda « personnage contestataire et anticonformiste » [4], et Monelle, « une fille qui aime le foot ». Mais aussi Angela Anaconda, et la célèbre Mimi Cracra. Martine et Caroline pourraient aussi faire partie de cette catégorie.

Parmi les héros masculins, on compte une majorité d’animaux qui découvrent la vie et le monde : cinq petits ours, cinq lapins, quatre chats, trois loups, deux chiens, deux poissons, et deux pingouins, puis un cochon, Samson, un étalon, L’étalon noir, une tortue, Franklin, etc. Ensuite, des petits d’hommes : un petit indien Yakari, deux petits africains (Kirikou et Zékéyé), Oui-Oui, etc. Puis, des héros fantastiques ou avec des pouvoirs magiques : Kévin et les magiciens, Tom Cox, Artemis Fowl… ; huit intrépides ou “délurés” comme Cédric ou Titeuf, etc. Enfin, un détective : Le Furet mène l’enquête. Aucun rôle ne prédomine : si les garçons sont plus nombreux en héros anti-conformistes que les filles, ils ne sont pas tellement plus que les sorcières et les aventurières à disposer de pouvoirs ou à être transportés dans une aventure fantastique… La plupart des héros pourraient être des héroïnes. Les classements caricaturaux - dans un sens comme dans l’autre - sont trompeurs : les filles peuvent être à la fois cantonnées à certains traits de caractère ou à certaines activités, mais ces mêmes héroïnes peuvent aussi sortir des sentiers battus.

Du côté des DVD…

Du côté des séries [5] DVD, sur un total de 56 héros, l’écart est encore plus important que dans les livres : les filles représentent 24 % des personnages principaux, contre 76 % de garçons. On compte un couple mixte de héros (Twilight) ; trois couples, binômes ou trios masculins (les trains Bruno, Wilson et Koko de Chuggington, Tom et Jerry, Phinéas et Ferb) ; six héros collectifs, bandes ou familles (Les Schroumpfs, Les Simpson…) ; 11 héroïnes et 35 héros masculins.

Les différences se renforcent encore lorsque l’on se demande qui sont ces héros et ces héroïnes. Hormis les héros masculins de la petite enfance (comme Bali, Didou ou Nounours de Bonne nuit les petits), les héros « garçons » ont des pouvoirs exceptionnels tels Harry Potter, Arthur et les Minimoys, Inspecteur Gadget, qui ne serait pas grand-chose sans ses gadgets et sa nièce Sophie... Ils sont débrouillards ou partent à l’aventure (Ben 10, ou Kirikou) ; sont turbulents mais malicieux (Garfield, Le petit Nicolas). Ou bien pirates, cowboys, justiciers (Zorro, Tintin, Lucky Luke, etc. Ou encore bricoleurs (Manny et ses outils).

Certains combinent même plusieurs de ces qualités : Albator 78 est présenté comme « le corsaire de l’espace », et le héros de Pirates des Caraïbes est plus malin que pirate…

En revanche, aucune héroïne de DVD n’est pirate ou même dotée de super pouvoirs. Elles sont plutôt des fées et des princesses dans les séries Disney Les fées (Clochette et la pierre de Lune, Clochette et l’expédition féérique…) et Disney Princesses (de Cendrillon à Rebelle), des Barbie, une Charlotte aux fraises, une pop star internationale (Hannah Montana), une exploratrice (Dora), les cavalières de Grand Galop, et de Heartland, et une abeille entrepreneuse, Maya, dont l’histoire originale a été écrite en 1912...

La bande-dessinée

La bande-dessinée nous réserve les plus grands écarts entre filles et garçons : seulement 10 % de ses personnages principaux sont des héroïnes. Sur 75 personnages, 24 sont des héros collectifs (des couples d’amoureux comme Modeste et Pompon, Valérian et Lauréline aux couples d’amis mixtes ou non, des Pieds Nickelés, ou des Cosmonautes du futur, en passant par les familles, fratries et autres clans des Tuniques bleues ou des Déblok).

46 sont de genre masculin : trois justiciers (Alix de l’antiquité, Lucky Luke du Far West, Marsupilami de la jungle, à qui il peut aussi arriver des misères…). Sept sont des héros fantastiques ou de science-fiction : Little Nemo, Ranma 1/2, Thorgal, notamment. Quatre investiguent, tels Ric Hochet ou le célèbre Tintin. Neuf sont de jeunes garçons ou ados plutôt normaux, blagueurs ou rêveurs, comme Benoît Brisefer, Boule, Le petit Spirou ou Titeuf, et sept sont des hommes, des coureurs d’aventure aux comiques, en passant par les héros du quotidien : Gaston Lagaffe, Iznogoud, Spirou… ou encore le fameux et presque inclassable Astérix. Suivent dix animaux rigolos voire anti-héros : le lérot Chlorophylle, l’ours ou « nounours » Cubitus, Garfield, Le Fils du Chat…. Pour finir, on compte deux sportifs (Captain Tsubasa (foot), Michel Vaillant (formule 1)), un artiste : Léonard, un chevalier, Le Prince Vaillant, un petit indien Yakari (déjà rencontré aux rayons des livres), et un héros préhistorique Rahan.

Cinq seulement sont des filles : Bécassine, l’anti-conformiste Mafalda, la sorcière Mélusine, la justicière (mais néanmoins rose et pailletée) Sailor Moon, gardienne du système solaire qui en combat les ennemis (méchants extra-terrestres et autres...), et Yoko Tsuno, l’électronicienne « belle et intelligente » qui voyage dans le temps [6].

La sous-représentation des personnages féminins est impressionnante, même si l’on peut noter qu’aucune héroïne n’est réellement cantonnée à un univers domestique et/ou maternel. La bande-dessinée s’illustre comme le lieu d’actions propres aux garçons : faire le rigolo et courir l’aventure, attitudes auxquelles la BD ne laisse pas aux filles la possibilité de s’identifier.

Mais une grande partie de ces personnages sont anciens… Tintin apparaît pour la première fois en 1929, Spirou naît en 1938, Gaston Lagaffe en 1957, Astérix en 1959, et Mafalda en 1964. Bécassine décroche la palme de l’ancienneté avec une première apparition, dans le premier numéro de La semaine de Suzette, « magazine pour fillettes », le 2 février 1905 ! La bande-dessinée reflète aussi la situation du rapport entre hommes et femmes dans le temps et le fait qu’alors, ses auteurs étaient massivement masculins.

Source : Calculs de l'Observatoire des inégalités - 2013

Graphique Données


Part des héroïnes dans les livres, DVD et BD jeunesse
Nombre de héros collectifs ou couples
Nombre de héros masculins
Nombre d'héroïnes
Total
Part des héroïnes sur le total des héros individuels
Livres1449309338 %
BD244657510 %
DVD1035115624 %

Source : Calculs de l'Observatoire des inégalités - 2013

Quels enseignements ?

L’observation de la répartition par sexe des héros et héroïnes fait apparaitre une forme de diversité des rôles et l’ambigüité de certains personnages. De nombreuses filles ne peuvent pas être assimilées à des personnages en retrait, en charge de tâches domestiques ou accomplissant des activités dites typiquement féminines. Pour une partie des héros de la littérature jeunesse, les rôles de personnages masculins pourraient d’ailleurs être intervertis avec ceux des filles.

De plus, il s’agit ici d’un stock de personnages parfois assez anciens, dont la majorité a été créée vers les années 1960, alors que la place des femmes dans la société était très différente. Il serait intéressant de procéder à la même étude avec des héros plus jeunes, créés plus récemment, afin d’observer si les évolutions sociales ont eu quelques répercussions sur la part et le rôle des héroïnes dans ces aventures [7]. Dans les nouveautés BD, on trouve par exemple La Fille, une motarde qui tombe amoureuse d’un cow-boy, les aventures de Julie, « 11 ans, énergique, généreuse, impulsive et facilement de mauvaise foi », ou de l’ « intrépide » Akissi, Célimène, orpheline en quête de ses origines, la reporter Tea Stilton, Tania, astronaute européenne, etc. Dans le domaine des mangas, l’auteur et cinéaste Hayao Myazaki, de Kiki la petite sorcière au Château ambulant en passant par Princesse Mononoké et Le voyage de Chihiro, place au cœur de ses récits d’aventures fantastiques, des héroïnes.

On demeure tout de même très loin de l’égalité en matière de représentation des deux sexes. Tant par leur nombre que par leurs rôles, les héroïnes féminines restent largement placées en situation d’infériorité. Le héros masculin est nettement plus souvent présent et davantage plus décidé à partir à l’aventure. Ils sont bien plus souvent turbulents et comiques que les héroïnes, surtout ceux de la bande-dessinée. Cette situation contribue à construire dans l’imaginaire des jeunes filles une division inégalitaire des rôles [8], même si, de Caroline à Mafalda en passant par Adèle Blanc-Sec, les contre-exemples existent.

Ce panorama mériterait d’être étendu à un champ plus large de héros et d’héroïnes dans d’autres domaines comme les dessins animés, les films de fiction ou les jeux vidéo [9], etc. Il faudrait aussi pouvoir mesurer l’exposition différenciée des héroïnes. Quel poids peut avoir aujourd’hui Fantomette (1961) face à un Harry Potter ? Sans compter que cette exposition varie très probablement en fonction des milieux sociaux : les jeunes filles de milieu culturellement favorisé sont-elles moins exposées aux stéréotypes que les autres ? A ce titre, l’écart important entre les héros et les héroïnes des DVD et des BD interpelle : ce sont en effet des supports davantage accessibles au grand public, sans doute plus populaires que certains albums de littérature jeunesse. La socialisation n’est donc pas la même pour ceux qui regardent plus la télé qu’ils ne lisent de livres. Mais compte tenu de l’offre actuelle, aucun enfant - quel que soit son milieu social - n’échappe vraiment au sexisme des produits culturels.

La socialisation : un processus complexe
A la naissance, une fille n’est pas davantage douée pour passer la serpillère, qu’un garçon ne l’est pour piloter un avion. Il existe des différences physiques, mais les nombreuses autres différences qui s’observent entre les femmes et les hommes tant dans la sphère privée que dans la sphère professionnelle sont le résultat de notre socialisation. Les filles et les garçons ne sont pas élevés de la même manière. La société apprend aux filles à devenir des filles et aux garçons à devenir des garçons. Notre éducation, nos parents, mais aussi l’école (voir notre article La place des femmes dans les manuels scolaires), ainsi que les modèles de femmes et d’hommes dans la vie de tous les jours, dans notre entourage, dans les médias, ou encore dans la rue, nous exposent à un monde sexuellement divisé, où les femmes s’occupent plutôt des autres, qu’elles soient institutrices ou esthéticiennes, et où les hommes travaillent davantage sur les chantiers, conduisent taxis, camions, trains, et avions ou dirigent des entreprises… Ces représentations influent sur l’idée que les jeunes se font de leur place et de leur rôle dans la société.
Ces héros filles qui échappent aux stéréotypes…
Parmi les héroïnes qui échappent aux stéréotypes, on peut citer l’anti-conformiste Mafalda  : fillette, à la maturité et au pessimisme politique étonnant, qui développe une vision du monde critique à l’égard de la mondialisation, et du militarisme de la Guerre froide. Mafalda ambitionne de devenir haut fonctionnaire international pour changer le monde. Élevée au Japon, Yoko Tsuno est ingénieure en électronique et possède un brevet de pilote de planeur et d’hélicoptère. Elle est ceinture noire d’aïkido. Angela Anaconda est une fillette rousse d’une dizaine d’années, chef de bande, qui adore le baseball, raffole des pizzas et déteste plus que tout, Nanette Manoir, une élève de sa classe, blonde, riche et prétentieuse. Elle imagine des situations mettant en difficulté ses ennemis tels que Nanette et ses amies ou sa maîtresse d’école, madame Pète-Sec, ou même ses amis. Reste qu’elles ne sont pas nombreuses.

Il faut se méfier des exceptions qui confirment la règle : ces filles trop extraordinaires révèlent bien l’inégalité que subissent toutes les autres qui sont cantonnées à certains rôles. De plus, à être parfois trop anti-conformistes, ces héroïnes ne semblent plus tellement crédibles et les lecteurs et les lectrices, n’y croyant plus, auront du mal à s’y comparer. Elles sont aussi bien souvent décrites comme des garçons manqués, ce qui n’encourage pas tellement à suivre leurs pas. Ou bien, à l’image de Yoko Tsuno, elles incarnent l’archétype de la fille jolie et intelligente, qui réussit... [10]
Notre méthode
Le travail réalisé par l’Observatoire des inégalités est un simple inventaire des héros des livres et des DVD Jeunesse que propose l’un des principaux vendeurs de produits culturels en ligne. Il n’a pas pour prétention d’être strictement représentatif de l’ensemble des livres, bandes-dessinées ou DVD. Il manque notamment une partie des héros et en particulier les plus récents : ceux des Disney notamment, mais aussi Batman, Corto Maltese, Adèle Blanc-Sec, Jessie Jane, Agrippine, Daria…. Ceci dit : on obtient des résultats très similaires pour l’ensemble des enseignes et les héros présentés sont aussi ceux qui sont les plus vendus, donc les plus diffusés…

[1Sur l’importance de la littérature dans la socialisation des enfants et des stéréotypes qu’elle véhicule, lire Brigitte Grésy et Philippe Georges, « Rapport sur l’égalité entre les filles et les garçons dans les modes d’accueil de la petite enfance », remis le 28 mars 2013 à la ministre du droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

[2Ce chiffre ne prend pas en compte les héros des séries ou collections du type Chair de poule, ou encore la collection Drôles de petites bêtes (Roméo le Crapaud, Belle la Coccinelle), ni les héros Disney, qui mériteraient à eux seuls une étude entière.

[3Pour ces deux types de héros, il serait intéressant de mener l’enquête sur la présence féminine dans ces équipes : les filles et femmes sont-elles aussi nombreuses que les garçons et les hommes ? Quel rôle leur incombe-t-il ?

[4Petit rappel : quand Quino crée Mafalda en 1964, en pleine dictature argentine, son intention est de parler de la situation politique aux adultes et non aux enfants. A l’origine, Mafalda n’est pas de la littérature « jeunesse ».

[5Cette liste ne compte pas C’est pas sorcier, Les Muppets, ou encore la collection Drôles de petites bêtes.

[6Dont la présentation rappelle qu’« elle est à la fois féminine (avec ce que cela comprend de joli et de tendre) mais se meut comme un poisson dans l’eau dans des domaines généralement réservés aux hommes (sic.) »

[7Pour une analyse d’ouvrages pour enfants plus récents qui remettent en cause les rôles prédéfinis des femmes et des hommes dans notre société, lire en ligne Anne Cordier, « Filles et Garçons dans la littérature jeunesse. A bas les stéréotypes ? »

[8Sur le rôle des albums jeunesse illustrés dans la reproduction et l’intériorisation des normes de genre, lire en ligne Carole Brugeilles et Sylvie Cromer, « Les représentations du masculin et du féminin dans les albums illustrés. Ou comment la littérature enfantine contribue à élaborer le genre. »

[9Voir en ligne une étude (vidéo) de Anita Sarkeesian, sur la représentation des femmes dans les jeux vidéo et plus précisément, sur le cliché de la demoiselle en détresse.

[10D’autres exemples dans l’article en ligne de Julien Lafaurie, « Les RE-BELLES dans la littérature Jeunesse ».

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Date de première rédaction le 29 mai 2013.
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